Qui contacter en cas de violences conjugales avant ou pendant un divorce ?

Si vous subissez une ou des violences conjugales, ne restez pas dans le silence. Vous pouvez joindre les contacts ci-après pour trouver du soutien et un accompagnement, pour assurer votre sécurité et celle de vos enfants. Vous pouvez aussi entamer un divorce pour faute et vous adresser à un avocat spécialisé en droit de famille. Ce spécialiste peut vous venir en aide et vous donner de bons conseils.

1. Joindre le 3919 : un service d’écoute et de soutien

Il existe un numéro que vous pouvez appeler, si vous êtes victime de violences physiques, sexuelles, psychologiques ou économiques, que ce soit pendant ou avant un divorce : le 3919. C’est une ligne nationale d’écoute gérée par la Fédération nationale  » Solidarité Femmes « . Elle est disponible 24h/24 et 7j/7. Vous pouvez la joindre gratuitement par téléphone fixe ou mobile. Elle est accessible aux personnes malentendantes ou sourdes.

Son équipe d’écoutants vous indiquera ce que vous devez faire en cas de danger. Elle peut aussi vous réorienter vers une structure pouvant vous accompagner et vous donner des réponses à vos questions. Sachez qu’elle collabore avec un réseau d’associations pouvant :

  • Vous proposer un accompagnement spécialisé et professionnel.
  • Vous mettre en sécurité, vous et vos enfants, au sein d’un hébergement d’urgence.
  • Vous reloger.
  • Vous accueillir au sein des hôpitaux, des mairies, des gendarmeries.
  • Etc.

A noter : Si vous ne subissez pas personnellement de violences conjugales, mais que vous voulez protéger un proche, vous pouvez aussi appeler ce numéro gratuit et anonyme.

2. Contacter un avocat de divorce ayant de l’expérience dans les violences conjugales

Sachez que vous pouvez vous rapprocher d’un avocat que vous envisagiez ou non d’entamer une procédure de divorce.

Que peut-il faire pour vous ?

Son aide est précieuse, même si vous n’êtes pas encore prête à lancer la procédure de divorce. L’avocat spécialisé en violences conjugales peut :

  • Vous écouter : sa présence constitue un soutien moral que vous ne soupçonnez même pas.
  • Répondre à vos questions : il peut vous expliquer les implications juridiques après le dépôt de votre plainte, les aides juridictionnelles que vous pouvez demander, etc.
  • Vous donner des conseils : il peut vous expliquer les diverses options juridiques à votre disposition.
  • Demander des mesures d’urgence comme l’éloignement de l’auteur des violences conjugales, pour vous protéger, vous et vos enfants. Dans ce cas, il peut tout mettre en œuvre pour obtenir une ordonnance de protection.
  • Vous accompagner tout au long du divorce. Il vous représentera devant la justice si vous voulez porter plainte. Il défendra vos droits, vous aidera à constituer vos dossiers et à organiser la garde de vos enfants.

Comment choisir votre avocat ?

L’avocat n’est pas simplement un soutien moral, un conseiller. Il est aussi votre allié pour défendre vos droits devant la justice. Vous devez bien le choisir. Pour ce faire, assurez-vous que :

  • Il a déjà géré plusieurs cas de violences conjugales. C’est le cas de cet avocat exerçant à Nancy. Il peut vous écouter, vous conseiller, vous accompagner et vous représenter devant le juge.
  • Il dispose des compétences et des connaissances spécifiques en droit pénal et en droit de la famille. Si votre santé a été affectée par les actes de votre conjoint violent, ou en droit des mineurs, si vos enfants ont été témoins ou victimes de ces gestes, préférez un avocat pouvant intervenir en droit du dommage corporel pour l’indemnisation des victimes.
  • Il connaît la procédure d’ordonnance de protection.

De préférence, optez pour un avocat qui travaille avec l’aide juridictionnelle.

En tous les cas, lors de votre premier rendez-vous, n’oubliez pas de discuter en toute transparence de ses honoraires et de la stratégie à adopter. Au-delà des compétences et expérience en droit, dans les violences conjugales, etc. de l’avocat, voyez s’il est facile à joindre et s’il vous inspire confiance.

Vous rapprocher des associations locales : pour un soutien psychologique et moral

Si vous êtes victime ou témoin de violences conjugales et avez besoin d’aide, vous pouvez vous adresser à différentes associations :

  • La Fédération nationale des Centres d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles ou la FN CIDFF : vous pouvez la contacter si vous avez besoin d’un accompagnement juridique, psychologique, social. Vous trouverez sûrement un centre plus proche de chez vous avec ses 13 fédérations présentes sur le territoire.
  • Le Mouvement français pour le planning familial ou MFPF : il est composé de 13 fédérations régionales et de 76 associations réparties dans divers départements. Il devrait être facile d’en trouver une dans votre région ou ville. Il combat toutes formes de violences et est donc à même de vous assister. Si vous souhaitez le contacter rapidement, vous pouvez composer le numéro vert national gratuit et anonyme : 0800 08 11 11.
  • France Victimes : son contact est le 116 006, gratuit et accessible 7j/7, de 9h à 19h.
  • La Fédération Nationale Solidarité Femmes citée auparavant.

4. Appeler la police ou la gendarmerie

En cas de danger immédiat et pour réagir aux violences conjugales, vous pouvez vous tourner vers la police. Composez le 17. Une équipe de gendarmes ou des policiers viendront chez vous pour vous aider et vous secourir.

Si la situation n’est pas urgente, vous pouvez appeler le 112 ou le commissariat à proximité de chez vous. Si jamais, vous ne pouvez pas parler, par exemple en présence du partenaire violent ou si vous avez des difficultés à entendre ou à vous exprimer, vous pouvez toujours envoyer des messages gratuitement au 114 pour alerter les forces de l’ordre.

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