Comment reconnaître un « sex addict » ?

Aimer le sexe et prendre plaisir à chaque relation sexuelle ne fait pas d’une personne un « sex addict ». En vérité l’addiction au sexe est considérée comme une maladie. La personne qui en souffre utilise le sexe pour se calmer, c’est comme un genre de drogue dont elle ne peut s’en passer. Mais plus elle en consomme, plus cela ne lui suffit pas, plus elle en veut sans jamais parvenir à un apaisement. Un « sex addict » ne peut pas contrôler ses envies. Même s’il connait les conséquences que cela peut avoir sur son corps, sur sa réputation et son moral, il ne peut rien y faire.

Un sentiment de manque permanent impossible à assouvir

L’addiction au sexe touche généralement plus les hommes que les femmes. Cet état d’esprit est surtout retrouvé chez les hommes ayant atteint la quarantaine. Les « sex addict » sont souvent sujet à toutes sortes de problématiques, notamment, l’insuffisance de satisfaction pour un seul partenaire, des relations intimes instables, le manque de concentration en ce qui concerne les tâches quotidiennes étant donné que ses pensées sont toujours orientées vers un seul désir, le désir de connaitre « l’expérience ultime » sans jamais la trouver. La sensation de ne plus rien contrôler avant l’acte, un sentiment de plaisir intense pendant l’acte, mais surtout un sentiment de culpabilité juste après, car peu importe ce qu’il fait, le manque revient au galop.

Addiction sexuelle, comment y remédier ?

L’addiction sexuelle peut se présenter sous diverses formes tel que la masturbation excessive, l’envie de connaitre plusieurs partenaires, la « consommation » excessive de film pornographiques… Ceci étant, cette maladie peut se soigner. Selon les spécialistes, il s’agirait surtout d’un trouble psychologique généralement lié au passé du patient. Il peut arriver qu’une personne devienne un « sex addict » s’il a été sujet à des violences sexuelles pendant son enfance.
Bien évidemment, le traitement de ce genre de maladie prend du temps. La meilleure manière d’y arriver reste la consultation d’un spécialiste, notamment d’un sexologue. Ces derniers ont plusieurs manières de traiter ce genre de cas. Mais en général, le traitement commence par de fréquentes thérapies. Ceux-ci peuvent être accompagné de consommation de médicaments, notamment d’anti dépresseurs et de somnifères.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *